lundi 29 novembre 2010

Virginie OVESSIAN (Photographe)







Diplômée de l’École Nationale Supérieure de la Photographie en 2006, Virginie OVESSIAN est une photographe de la  nature et du détail. Originaire du pays d’Arles, elle travaille depuis plusieurs années avec le milieu naturel, végétal et animal.
De nombreux voyages, principalement en Amérique du Sud et au Sri Lanka, lui ont permis de réaliser des études photographiques dans les forêts, les exploitations, et avec la  population locale.

Séries Q’eros et Les tisseuses du Parque de la Papa.

Le Pérou est un des dix pays au Monde reconnu comme « mégadivers ». Derrière ce mot barbare se cachent des centaines de millions d’espèces végétales et animales, endémiques, qu’il convient aujourd’hui de protéger contre les attaques incessantes des pilleurs et des saccageurs.
L’agriculture n’échappe pas à cette règle : les milliers de variétés de pomme de terre, de quinoa et autres mashua ne résisteront pas longtemps à la pression des marchés et de l’industrialisation si l’Homme ne s’organise pas pour conserver un certain nombre de savoirs ancestraux et de pratiques,  qui ont conduit à la création de cette diversité avant tout alimentaire.
FLADEIN, organisation non-gouvernementale basée à Cusco, dans le Sud-Est  du Pérou, s’est donnée pour mission de créer un nouveau cadre légal permettant de conserver des portions de territoire ainsi que l’agriculture et la culture des populations qui y vivent.
C’est dans le cadre d’une mission de quatre mois pour FLADEIN,  que ces clichés ont été réalisés. Cette expérience unique m’a donné la possibilité de vivre quelques jours avec les « Q’eros », population du bout du Monde, installée sur le dernier versant des Andes, balcon perché à 5000 mètres d’altitude sur l’immense plateau amazonien.
Ces derniers descendants directs des Incas vivent avant tout autour du foyer. Là se trouvent la chaleur, la famille, les réserves de nourriture. Derrière une apparence de société patriarcale, se cache un pouvoir discret mais bien présent, non-dit mais accepté de tous : le pouvoir des femmes.
Les femmes organisent le quotidien des familles, veillent à la bonne tenue de la demeure, surveillent les troupeaux, participent aux tâches agricoles tissent les vêtements et surtout, élèvent les enfants.
Elles sont au centre de la vie.

http://www.virginieovessian.com/

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