lundi 29 novembre 2010

L’association DESTINS DE FEMMES D’ICI OU D’AILLEURS,
Vous présente les travaux des photographes:

HONG Xing (Chine)
YANG Jiao (Chine)
Virginie OVESSIAN (France)
Sophie BOVON (Suisse)
Marc REBUTTINI (France)

(La vente des PHOTOS est  reversée en partie au profit de l’association qui œuvre à promouvoir le travail des femmes dans le monde, et à sensibiliser le public sur les discriminiations dont elles sont victimes.)
Pour plus d’information, rendez-vous sur le site : www.destinsdefemmes.org


POUR VISUALISER LA SUITE DES PHOTOS N'OUBLIEZ PAS DE CLIQUER EN FIN DE PAGE SUR "MESSAGES PLUS ANCIENS"

HONG Xing (Photographe)







HONG Xing est née à Pékin(Chine) en 1971.
Elle obtient un doctorat en Arts Visuels, à l’université Griffith, Collège des Beaux Arts du Queensland (Australie).

Elle devient rapidement une personne active sur la scène médiatique en Chine, dans les domaines du voyage, de l’ecologie et de la photographie.
La fibre aventureuse est au centre de tous les projets de HONG Xing.
Elle est membre de l’association de photographie de Chine et directeur du Centre de Développement des premiers secours en zones enneigées dans la province du Qinghai (Qinghai est une province chinoise située dans le nord-est du plateau Qinghai-Tibet et dont la capitale et le chef-lieu est Xining).

Elle travaille aujourd’hui pour plusieurs chaines de télévision, pour lesquelles elle produit des reportages, principalement en lien avec les voyages à caractère d’expédition.
Afin de mener à bien ses projets, elle voyage beaucoup à travers la Chine, et passe la majeure partie de son temps avec les différentes ethnies des minorités chinoises, le plus souvent dans des lieux insolites et reculés.
Le Qinghai est la province de prédilection de HONG Xing.

HONG Xing a réalisé de nombreuses photos et produit des films : « La route des Chevaux et du Thé », « Les Bouddhas vivants en Chine », « le District de Kamba », « Le cri des antilopes de Kekexili ». Elle a également publié plusieurs ouvrages sur ses expéditions.

Depuis trois ans, HONG Xing travaille en coopération avec l’organisation Gore-Tex, en participant à diverses expéditions et activités d’intérêt publique.

L'histoire de Bai La












AUTRES PHOTOS DE HONG XING









YANG Jiao (Photographe)







YANG Jiao est une jeune artiste de 31 ans, issue d’une famille d’intellectuels qui, pendant la révolution culturelle chinoise (1966-1976), ont été persécutés, contraints aux travaux forcés dans les campagnes ou tués.
Première fille de la génération « enfant unique », elle dit être parfaitement consciente de sa situation privilégiée, et surtout reconnaissante d’avoir tant appris de ses parents qui, sans aucune rancœur vis-à-vis du passé, ne cessent de lui dire que «chaque jour est un jour meilleur».

Femme libre, comme elle aime se définir, Jiao a été journaliste, mais faute de pouvoir écrire comme elle le souhaitait, elle s’est définitivement tournée vers sa passion, l’art.
Son objectif actuel : sauvegarder la culture des minorités chinoises, qui avec le Tibet, comptent pas moins de 55 ethnies.

A Chengdu en Chine où elle vit, Jiao crée aujourd’hui des bijoux et des vêtements dont chaque détail (pierre, boutons de vestes, collerette…) provient  de produits artisanaux traditionnels des minorités. Minorités qu’elle visite régulièrement au cours de ses nombreux voyages, et au sein desquelles elle a de nombreux amis, car pour elle, rien ne peut se faire sans partage ni rencontre.



(La République populaire de Chine reconnaît sur son territoire 56 ethnies ou nationalités dont les Han. Mentionnée sur la carte d'identité, l'identité de minorité permet, selon le gouvernement chinois, d'appliquer une discrimination positive, afin de préserver la culture et la langue des peuples non Han. L'ethnie Han constitue la majorité (plus de 92% de la population) et les 55 autres sont appelées des minorités. Parmi les 55 ethnies minoritaires, à l'exception des Hui et des Mandchous qui utilisent les dialectes chinois, 53 ont leur propre langue, 21 possèdent leur propre écriture et utilisent 27 systèmes d'écriture. L’ethnie  tibétaine reste la plus connue des occidentaux).
Le gouvernement chinois ayant amendé la constitution de 1982, autorisant la liberté de culte, afin d’améliorer ses relations avec les minorités musulmanes, bouddhistes et lamaïstes, continue cependant de prôner l’athéisme. Ainsi, seuls les athées peuvent devenir membres du PCC. Ce qui exclut toute minorité puisque la quasi-totalité d’entre-elles se réclament d’une religion.
















Virginie OVESSIAN (Photographe)







Diplômée de l’École Nationale Supérieure de la Photographie en 2006, Virginie OVESSIAN est une photographe de la  nature et du détail. Originaire du pays d’Arles, elle travaille depuis plusieurs années avec le milieu naturel, végétal et animal.
De nombreux voyages, principalement en Amérique du Sud et au Sri Lanka, lui ont permis de réaliser des études photographiques dans les forêts, les exploitations, et avec la  population locale.

Séries Q’eros et Les tisseuses du Parque de la Papa.

Le Pérou est un des dix pays au Monde reconnu comme « mégadivers ». Derrière ce mot barbare se cachent des centaines de millions d’espèces végétales et animales, endémiques, qu’il convient aujourd’hui de protéger contre les attaques incessantes des pilleurs et des saccageurs.
L’agriculture n’échappe pas à cette règle : les milliers de variétés de pomme de terre, de quinoa et autres mashua ne résisteront pas longtemps à la pression des marchés et de l’industrialisation si l’Homme ne s’organise pas pour conserver un certain nombre de savoirs ancestraux et de pratiques,  qui ont conduit à la création de cette diversité avant tout alimentaire.
FLADEIN, organisation non-gouvernementale basée à Cusco, dans le Sud-Est  du Pérou, s’est donnée pour mission de créer un nouveau cadre légal permettant de conserver des portions de territoire ainsi que l’agriculture et la culture des populations qui y vivent.
C’est dans le cadre d’une mission de quatre mois pour FLADEIN,  que ces clichés ont été réalisés. Cette expérience unique m’a donné la possibilité de vivre quelques jours avec les « Q’eros », population du bout du Monde, installée sur le dernier versant des Andes, balcon perché à 5000 mètres d’altitude sur l’immense plateau amazonien.
Ces derniers descendants directs des Incas vivent avant tout autour du foyer. Là se trouvent la chaleur, la famille, les réserves de nourriture. Derrière une apparence de société patriarcale, se cache un pouvoir discret mais bien présent, non-dit mais accepté de tous : le pouvoir des femmes.
Les femmes organisent le quotidien des familles, veillent à la bonne tenue de la demeure, surveillent les troupeaux, participent aux tâches agricoles tissent les vêtements et surtout, élèvent les enfants.
Elles sont au centre de la vie.

http://www.virginieovessian.com/